Les raffineurs de pétrole américains vont défier la chaleur et faire fonctionner leurs usines à mi-parcours

Un point de vue général montre la raffinerie de Marathon Petroleum, à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, à Anacortes, Washington, États-Unis, le 9 mars 2022. REUTERS/David Ryder/File photo acquérir des droits de licence

HOUSTON, 9 août (Reuters) - Les principaux raffineurs de pétrole américains feront fonctionner leurs usines ce trimestre à 95 % de leur capacité combinée de 17,9 millions de barils par jour, selon des dirigeants et des analystes, défiant la chaleur extrême de cet été pour pomper davantage. carburants.

L'industrie du raffinage fonctionne à plus de 90 % de sa capacité depuis plus d'un an grâce à une forte demande d'essence et de diesel et à des marges bénéficiaires élevées.

Les nouvelles prévisions seront remises en question par la chaleur extrême qui a enveloppé cet été le principal centre de raffinage américain sur la côte du Golfe, contribuant à des pannes éparses, ont indiqué les analystes.

Marathon Petroleum (MPC.N), le plus grand raffineur avec 13 usines de traitement qui fournissent 16 % du débit de raffinage américain, vise à fonctionner à 94 % de sa capacité combinée de 2,9 millions de barils par jour (b/j) au troisième trimestre, ont déclaré ses dirigeants en dernier lieu. semaine.

Le deuxième plus grand raffineur américain, Valero Energy (VLO.N), vise à traiter jusqu'à 95 % de sa capacité de 3 millions de b/j.

Parmi les petits raffineurs, Par Pacific (PARR.N) vise à fonctionner à 92 % de sa capacité, et HF Sinclair (DINO.N) vise 94 % du débit de pétrole brut, ont indiqué des responsables.

"Nous continuons d'entendre des appels en faveur d'une utilisation accrue du raffinage et constatons un marché soutenu par de faibles stocks et une demande soutenue des consommateurs", a déclaré le président de PBF Energy (PBF.N), Thomas Nibley, aux investisseurs lors de l'appel aux résultats du deuxième trimestre.

Les tarifs des raffineries américaines ont augmenté la semaine dernière pour atteindre un peu moins de 94 % de la capacité totale, et se situent en moyenne autour de 93,6 % sur le trimestre jusqu'à présent, contre 92,8 % entre juillet et septembre de l'année dernière, selon les données du gouvernement.

Parallèlement, les stocks d'essence et de distillats, qui comprennent le fioul et le diesel, ont fortement diminué la semaine dernière et étaient respectivement 7 % et 17 % inférieurs à la moyenne quinquennale pour cette période de l'année.

PBF n'a pas révélé son objectif, mais Nibley a déclaré que la demande « poursuit l'appel à une utilisation élevée ».

Phillips 66 (PSX.N) a présenté son intention de faire fonctionner ses raffineries américaines ce trimestre aux taux du « milieu des années 90 % ».

Ni les majors pétrolières Chevron (CVX.N) ni Exxon Mobil (XOM.N) ne divulguent leurs taux d'exécution.

La chaleur extrême de cet été et l'avancée de la haute saison des ouragans pourraient réduire les objectifs de production, a déclaré Andrew Lipow, président des experts en opérations de raffinage de Lipow Oil Associates.

"Je m'attendrais à ce que les raffineurs prévoient de fonctionner à plein régime dans la mesure où cela est possible", a déclaré Lipow.

La région de la côte du Golfe, sujette aux ouragans, supportera une grande partie de la charge de traitement ce trimestre, car les raffineries des régions du Haut-Midwest et des Montagnes Rocheuses réduiront leur production pour les révisions planifiées, a déclaré John Auers, directeur général de l'analyse des carburants raffinés.

Reportage d'Erwin Seba à HoustonMontage de Marguerita Choy

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